• Biologie et sectarisme

    Elle influence notre façon d'être @attia_salome                                                                                                                             La Lombardie appelle aux secours @Salomeattia21

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    Biologie et sectarisme sont les ennemis historiques : ceux que les femmes tiennent depuis longtemps pour cible, si le sexisme doit été déraciné.

     

    Ce qui est plus récent et peut-être plus sinistre. C’est le développement de la saboteuse qui semble PARALYSER le mouvement féministe en général : les conflits internes, les impasses et les mini-causes qui ont effrité ce mouvement l’ont détourné de la révolution politique sérieuse présente à ses origines et l’ont BANALISÉ au point de le rendre méconnaissable.

     

    Pourquoi les questions du droit à la vie et à l’avortement ont-elles fait des femmes leurs propres adversaires ? Pourquoi les prostituées tiennent-elles pour inutilement obstructionnistes les femmes qui combattent la pornographie ? Pourquoi les femmes noires ou issues d’autres « minorités » sont-elles si promptes à exclure les dirigeantes féministes blanches ?!

     

    Pendant que ces chamailleries se poursuivent, le mouvement se rapproche dangereusement au pire d’une implosion de femmes misogynes, au mieux d’une déroute de mini-causes et de problèmes sans issue, tous décrivant la plus vile des attentes masculines. 

     

     

     Crédit : "La source de l'amour-propre" , Toni MORRISON.

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  • Les hommes dans l'ombre des hommes

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    Malgré une législation progressive et les nombres croissants de femmes en politique et malgré le pourcentage de femmes inscrites sur les listes électorales, nul ne conteste le fait que la politique m est faite par les hommes et pour les hommes.

     

    Nul ne se donne même la peine de se demander pourquoi, en politique, autant de femmes sont conservatrices. Le désir d’avoir des héroïnes politiques est si vif que l’on peut, sans risque, laisser la Gauche s’excuser d’avoir des dirigeantes politiques réactionnaires. Mais ces excuses ne cachent pas la fureur qui règne entre les femmes de Gauche et leurs sœurs de Droite : allez assister à n’importe quelle campagne orientée vers un problème spécifique, tels que ceux impliquant, aux États-Unis, l’abolition de la ségrégation à l’école, le droit à l’avortement et ainsi de suite.

     

    Le contrôle qu’exercent les hommes sur le marché du travail est astreignant, d’autant plus qu’aujourd’hui, les femmes n’ayant pas de foyer dont s’occuper sont à l’évidence DE TROP POUR LE CAPITALISME D’ENTREPRISE OU DU LAISSER-FAIRE. Il y a trop peu de travail et trop de qualifications. Trop peu de travail et trop de travailleurs.

     

    Adolescents, minorités, femmes, personnes récemment partie à la retraite, fermiers, ouvriers d’usines et handicapés formés à travailler constituent la réserve d’effectifs disponible pour des besoins en main-d’oeuvre qui évoluent tout le temps.

     

    De plus, à ce système d’offres et de demandes s’intègre une lutte violente pour faire carrière, qui sévit partout dans les usines et les bureaux. Du fait de leur dépendance, les femmes sont, de ceux qui travaillent, les personnes dont on se débarrasse le plus facilement.

     

     Photo : ©️Anushka MENON, photographe Inde.

    Crédit : "La source de l'amour-propre" , Toni MORRISON.

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  • Le sectarisme masculin

    Elle influence notre façon d'être @attia_salome                                                                                                                             La Lombardie appelle aux secours @Salomeattia21

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    Il y a une autre inquiétude pour les femmes qui est génératrice de dissensions : c’est la ténacité du SECTARISME MASCULIN et ses graves effets sur la vie de toutes les femmes, indépendamment du camp auquel elles appartiennent (qu’elles soient des féministes radicales, des antiféministes ou des non-alignées).

     

    Dans nos sociétés, ce sont effectivement encore les hommes qui définissent les objectifs scientifiques, politiques ou liés au secteur du travail. Les manipulations scientifiques dans divers domaines de reproduction se sont révélées être UN BIENFAIT TRÈS MITIGÉ.

     

    C’est une femme du nom de Margaret SANGER (née en 1879 et morte en 1966, cette femme était une militante anarchiste américaine qui lutta pour la contraception et la liberté d'expression, ce qui l'amena à fonder l'American Birth Control League, qui devient le planning familial américain sous le nom de Planned Parenthood), qui a eu l’idée et recueilli l’argent afin qu’un homme, le Dr Gregory PINCUS (1903-1967), développe un « contraceptif simple, abordable et sûr à utiliser dans les taudis ravagés par la pauvreté, dans les jungles et parmi les plus ignorants ». La spécificité de cette mission était importante, voire décisive, puisqu’elle prouvait LE BIEN-FONDÉ des soupçons qu’avaient les femmes issues des minorités sur toutes les campagnes en faveur du contrôle des naissances.

     

    Nonobstant son intention d’origine, la « pilule » a été définie comme PRINCIPAL FACTEUR DE LA LIBÉRATION DES FEMMES depuis sa toute première apparition en 1960, et ce, quelle que soit leur couleur.

     

     

     

    Photo : ©️@_cicichanel_.

    Crédit : "La source de l'amour-propre" , Toni MORRISON.

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  • Vers un monde totalement dénué de genres ?

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    Les femmes homosexuelles ou les femmes définies par les femmes (de l’anglais « Women-identified women », c’est un concept développé dans les années 1970 pour désigner les femmes qui se voulaient définies selon leurs propres critères et non ceux imposés par les hommes), qui luttent pour éliminer de leur vie personnelle et sexuelle les hommes et leur domination, sont convaincues que le lesbianisme est la seule façon de réaliser pleinement le potentiel des femmes.

     

    En effet, beaucoup d’entre elles attendent avec impatience un monde qu’elles envisagent comme entièrement dénué de genres, bien que l’on ne sache pas très bien, dans l’immédiat, d’où viendront les futures lesbiennes, faute de contact avec les hommes ou, du moins, leur sperme en bouteille.

     

    Pour le moment, leur position exige qu’elles partagent avec des scientifiques hommes l’optimisme enjoué qu’ont encouragé les méthodes de conception sans rapport sexuel. Cependant, les femmes homosexuelles ne sont pas seules dans ces rêves de paisible royaume dénué de genres, comme le prouve le nombre croissant de femmes auteures de science-fiction. La barricade du genre est si problématique que beaucoup d’écrivains féministes se sont tournés vers la science-fiction afin d’inventer un univers transcendant : dépourvu des limites de la biologie, vous comprenez. 

     

    Crédit : "La source de l'amour-propre" , Toni MORRISON.

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  • La contrainte biologique existe

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    Qu’elle soit un bienfait ou une malédiction,

    LA CONTRAINTE BIOLOGIQUE EST RÉELLE.

     

    Car aujourd’hui, quelle que soit notre position (radicale, antiféministe ou non-alignée), nous - les femmes -, sommes sans cesse obligées de vendre ou d’exploiter notre vagin ou notre utérus.

     

    ● Pour les mères « sans l’avoir voulu », exploiter l’utérus signifie exiger une protection, en tant que classe, pour les produits que leur fabriquer cet organe : les enfants.

     

    ● Pour les mères « qui l’on voulu », l’utérus devient le lien permettant d’exiger le droit à terminer son activité.

     

    Maîtresses, prostituées, épouses confinées chez elles ou « actrices » de films pornographiques, les femmes sont impliquées dans la valeur EN EUROS, EN DOLLARS...En ARGENT de leur vagin et doivent se résoudre à accepter cette « valeur » comme façon dont va et devrait aller le monde ou comme façon dont il va MAIS NE LE DEVRAIT PAS.

     

    Les moyens d’existence de la femme ayant toujours été liés à sa sexualité, qu’elle soit jeune fille, maîtresse, épouse ou bien encore prostituée, la fidélité est le travail des femmes et non des hommes : « Se lier à l’homme dans un lit et dans le mariage est le passeport conventionnel pour la féminité normale ». De plus, il incombe toujours à la femme d’afficher sa fidélité et d’entretenir celle de l’homme.

     

    C’est ce fardeau de la fidélité, associé à l’ÉCONOMIE DE LA SEXUALITÉ (sur les réseaux sociaux, via les films pornographiques, les publicités sexistes...), qui met les femmes hétérosexuelles en conflit direct avec les lesbiennes.

     

     

     Crédit : "La source de l'amour-propre" , Toni MORRISON.

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