• La faim progresse dans le monde.

    La faim progresse dans le monde.

    Mathilde GÉRARD

    Elle influence notre façon d'être @attia_salome                                                                                                                             La Lombardie appelle aux secours @Salomeattia21

     

     

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    Sincèrement, à quoi cela sert-il de dépenser des milliards de dollars à chercher de l'eau sur Mars si, avec cet argent, nous sommes incapables de mettre fin à la faim et à la soif sur notre propre planète ?!!! Les "grands" se trompent : ils ne voient pas les bonnes priorités. 

     

     

    L'insécurité alimentaire n'est pas liée à une production insuffisante, mais à un accès inégal à une nourriture saine et équilibrée. C'est le constat du rapport annuel publié en juillet 2019 par plusieurs agences des Nations Unies. 

    C'est une urgence qui fait, malheureusement, peu de bruit, mais qui s'aggrave chaque année un peu plus. La faim progresse partout dans le monde, alors que nous produisons, en théorie, de la nourriture en quantité suffisante pour les 7,7 milliards de Terriens. Selon le rapport annuel sur "L'état de la sécurité alimentaire dans le monde" (rapport SOFI), publié le 15 juillet 2019 par plusieurs agences des Nations Unies (FAO, OMS, PAM, Unicef), un peu plus de 820 millions de personnes, soit 10,8% de la population mondiale, étaient sous-alimentation en 2018. Un chiffre qui grimpe de façon continue depuis 2015, compromettant un peu plus l'objectif "faim zéro" d'ici 2030 que s'est fixé la communauté internationale dans ses objectifs de développement durable. 

    Dans ce rapport, la FAO a mis au point un nouvel indicateur, appelé de très longue date par la société civile, qui mesure "l'insécurité alimentaire". Alors que la sous-alimentation est calculée selon un rapport calories/dépenses énergétiques, l'insécurité alimentaire est, quant à elle, une notion plus vaste, qui fait référence à l'accès régulier à une nourriture saine, équilibrée et nutritive. Lorsque la sécurité alimentaire fait défaut, les personnes concernées font des comptons sur la qualité de leur alimentation, avec des conséquences en termes de carences ou de surpoids et d'obésité : "Le problème est bien plus vaste que la seule question de la faim, et même des niveaux modérés d'insécurité alimentaire ont des effets de santé publique", analyse Cindy HOLLEMAN, économiste à la FAO et coauteure du rapport SOFI. 

     

    Oui, la situation est grave, même très alarmante. Selon cette méthodologie et ces définitions, la FAO distingue deux niveaux d'insécurité alimentaire :

    ● l'insécurité alimentaire sévère, qui recoupe, en grande partie, la notion de faim, concerne 9,2% de la population mondiale 

    ● l'insécurité alimentaire modérée, qui implique de faire des compromis sur la qualité de l'alimentation, affecte, quant à elle, 17,2% des habitants de notre petite planète. 

     

    Au total, l'insécurité alimentaire touche 26,4%, soit 2 milliards de personnes sur Terre, qui n'ont pas accès à une alimentation saine et équilibrée. Cette malnutrition peut prendre de nombreuses formes. Ce sont, par exemple, les femmes anémiées (un tiers de la population féminine en âge de procréer), dont les carences en fer dont croître le risque de mortalité maternelle et entraînent des retards de croissance chez les enfants : Mais "ce sont aussi les personnes contraintes de se tourner vers une alimentation bon marché et de mois bonne qualité, souvent trop grasse, explique Cindy HOLLEMAN. On voit ainsi de nombreux pays où se combinent sous-alimentation et surpoids et obésité." Ces deux derniers indices augmentent dans toutes les régions du monde, entraînant 4 millions de morts chaque année. 

     

    Paradoxalement, les principales victimes de la faim sont les populations paysannes. Les trois quarts des personnes souffrant de la faim dans le monde vivent dans les zones rurales. C'est en Afrique, en particulier en Afrique subsaharienne, que la situation est la plus alarmante, avec une hausse de la sous-alimentation dans presque toutes les régions continentales. En Amérique latine et dans les Caraïbes, les taux augmentent également, avec une explosion au Venezuela due à l'instabilité économique et politique du pays. Par ailleurs, l'insécurité alimentaire touche tous les continents, y compris les pays les plus riches : 9% des Européens et Nord-Américains étaient concernés en 2018. Dans ses deux précédentes éditions, le rapport SOFI avait pointé du doigt le rôle des conflits armés et du dérèglement climatique dans la fausse de la malnutrition. En 2019, le rapport s'est intéressé à une troisième cause majeure d'insécurité alimentaire : les récessions et ralentissements économiques. 

     

    Mais il faut que tu saches aussi qu'aux racines de la faim et de la malnutrition, on trouve la pauvreté et les inégalités sociales. Les pays où la faim augmente le plus ne sont pas les plus pauvres, mais des pays à revenus moyens, très fortement dépendants des importations et des exportations. À ce sujet, le rapport SOFI montre notamment que 54% des pays où la sous-alimentation a augmenté ces dernières années sont des pays dépendants des marchés internationaux de manières premières, principalement alimentaires : "C'est la première fois qu'une corrélation de cette ampleur est mise au jour, relève Valentin BROCHARD, chargé de plaidoyer pour l'ONG CCFD-Terre solidaire. C'est directement la conséquence des politiques, menées depuis les années 1990, de spécialisation de pays sur des monocultures agricoles, comme le cacao en Côte d'Ivoire, l'huile de palme en Indonésie ou le soja et le maïs en Amérique latine." Selon l'association Oxfam, toutes les leçons n'ont pas été tirées de la crise de 2007-2008, où l'extrême volatilité des prix des denrées alimentaires avait conduit à des émeutes de la faim dans une trentaine de pays : "La réponse politique à cette crise a été de produire plus, explique Marc COHEN, chercheur à Oxfam et coauteur d'un rapport sur les 3Les inégalités de genre et l'insécurité alimentaire". Cela a occulté les problèmes sociaux et politiques qui sous-tendent l'insécurité alimentaire." Face à ce constat inquiétant, le rapport SOFI établit clairement que l'insécurité alimentaire n'est pas due à une production insuffisante, mais à un accès inégal à une nourriture saine : "On constate que les pays les plus concernés sont ceux où les inégalités économiques sont fortes et où les dépenses publiques ont chuté", poursuit Cindy HOLLEMAN. Les agences onusiennes appellent donc les gouvernements à garantir un accès universel à la santé et à l'éducation pour tous et à mettre en œuvre des politiques pour réduire les inégalités sociales et économiques. 

     

     

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