• Histoire du Togo

    Histoire culturelle du Togo

    Elle influence notre façon d'être @attia_salome                                                                                                                             La Lombardie appelle aux secours @Salomeattia21

     

     

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    Histoire culturelle et cultuelle du Togo 

    1. Le Togo (clic) est un pays dont l'histoire est à la fois riche et surprenante.

    Découvre avec moi l'histoire, la culture et les coutumes du pays où je suis née.

     

     

    Comme la plupart des pays d'Afrique, l'histoire du Togo a débuté par des migrations de peuples à la recherche de contrées plus accueillantes et plus sûres. Parmi les premiers colons, on trouve les Kabyés et les Lambas, peuplades qui vinrent du nord entre le 7 ème et le 12 ème siècle en même temps que les tribus Tamberma, Akposso et Bassar. Les Ewe, l'un des plus grands groupes du Togo, vinrent du sud-ouest du Nigeria et s'établirent d'abord dans la vallée du Mono, qui devint un centre important au 16 ème siècle pour le commerce et l'agriculture. De là, les Ewe se déplacèrent d'abord vers la zone de Notsé, puis vers celle de Kpalimé, jusqu'au littoral et enfin l'actuel Ghana. D'autres groupes suivirent. Les Guins arrivèrent au 17 ème siècle en provenance du Ghana actuel. Les Tchokossi arrivèrent à peu près à la même époque de la région de Côte d'Ivoire, et les Mobas depuis la zone du Sahel au Burkina Faso. 

     

    La traite négrière et les premiers commerçants européens

    Les commerçants européens vinrent d'abord sur les côtes au 15ème siècle pour y trouver des esclaves. En tête il y avait les Portugais, suivis par les Danois, les Allemands, les Français et les Britanniques. C'est ainsi qu'au 18 ème siècle des milliers de personnes furent enlevées pour travailler dans les plantations du Nouveau Monde. Vers la fin du 18 ème siècle pourtant, des esclaves affranchis au Brésil commencèrent à revenir s'installer sur la côte où ils s'établirent avec des descendants des commerçants portugais. Les « Brésiliens » comme on les appelait, pratiquèrent eux-mêmes la traite des noirs avec l'Europe et le Brésil et importèrent du tabac et du rhum du Brésil. Au fil des ans, les Européens établirent des comptoirs sur la côte mais ce ne fut qu'à partir de 1884 qu'ils acquirent la tête de pont qui devait conduire à la colonisation. Cette année-là, un diplomate allemand, Gustav Nachtigal, arriva dans un petit village appelé Togo, sur les rives d'un lac (qui est maintenant le Lac Togo) au nord de la plage. Il signa un traité avec le Chef traditionnel, Mlapa, qui accordait à l'Allemagne des droits commerciaux dans la région et qui mena très vite à la création du Togo allemand. Le nom du petit village sur le lac devint celui de la région et le village fut rebaptisé Togoville. 

     

    La colonisation allemande 

    Aného devint la capitale du Togo allemand en 1887 et à la fin du 19 ème siècle l'emprise allemande s'étendait au nord jusqu'à Sokodé. En 1887, les Allemands changèrent la capitale, qui devint Lomé sur la côte. Sous la domination allemande ; le Togo devint la « colonie modèle » de l'Allemagne en Afrique et reposait sur la création de plantations et l'exportation de denrées alimentaires et d'huile de palme. Pour faciliter ce commerce, les Allemands construisirent trois lignes de chemin de fer : la ligne du coprah jusqu'à Aného, la ligne du café et du cacao jusqu'à Kpalimé, et la ligne du coton jusqu'à Blitta (centre du pays). Tous les terminus aboutissaient au wharf de Lomé qui fut construit en 1904. Les Allemands construisirent une base importante à Kamina, ville située à 180 km au nord de Lomé. Dotée d'un aéroport et d'une puissante station émettrice, la base de Kamina fut un chaînon de premier plan entre Berlin, le Togo et la flotte allemande. La colonie modèle eut une fin brutale dès le début de la première guerre mondiale. Par une action combinée, les troupes britanniques et françaises encerclèrent la colonie allemande. En infériorité numérique, les Allemands abandonnèrent Lomé pour se consacrer à la défense de leur base de Kamina. Après deux semaines de résistance, les troupes allemandes se résignèrent à l'abandon de leur base. C'est ainsi que prit fin le 26 août 1914 la colonisation allemande. 

     

                                                        Du protectorat à l'indépendance 

    Histoire du Togo

    Le Royaume Uni occupa la ville de Lomé jusqu'en 1919. A la fin de la guerre, la France reçut de la SDN (Société des Nations) un mandat sur les 2/3 du territoire se situant à l'est et le Royaume Uni le reste. Cette partition de facto du territoire aboutit à deux protectorats. 

    Après la deuxième guerre mondiale, le mandat accordé par la SDN fut transféré à l'ONU qui venait d'être créée et qui insista pour que les deux protectorats fassent place à l'autonomie.

    En 1956, la partie du territoire confiée aux Britanniques décida par la voie des urnes son rattachement à la Gold Coast qui prendra le nom de Ghana après son indépendance en 1957. Pour sa part, le territoire sous administration française votera en 1957 pour la mise en place d'un gouvernement autonome du Togo au sein de l'Union française. Est venu par la suite le scrutin du 27 avril 1958 qui a ouvert la voie à l'indépendance en 1960. 

     

    2. Le Togo (clic) est un pays de culture et de traditions, pour ses dialectes, ses folklores et ses cultes animistes (fétichisme, vaudouisme, etc.) encore très développés. 

     

     

    Les pratiques et croyances animistes sont effectivement encore profondément ancrées dans la vie quotidienne des populations locales. La religion traditionnelle est pratiquée par environ 60% de la population. Il s'agit d'une religion animiste qui est pratiquée dans toutes les régions. Elle repose sur une conception polythéiste de l'univers. Ce panthéisme est composé de divinités diverses appelées Vaudou. Il existe des fétiches pour chacun des quartiers de Togoville. Ceux-ci sont encore utilisés comme en témoignent les nombreux sacrifices déposés à leurs pieds. Il n'est pas rare également de voir des femmes entrer en transe ou de rencontrer les prêtres vaudousi. D'ailleurs, le marché aux fétiches est l'endroit où l'on peut observer les produits de la religion togolaise et de la médecine traditionnelle : des plumes d'oiseaux, des crânes d'animaux, des peaux de bêtes, des herbes, des petits fétiches sculptés et toutes sortes de choses qui sont censées être pourvues de qualités magiques figurent sur les comptoirs. 

    Au Togo plus qu'ailleurs en Afrique de l'Ouest, le passé est intimement lié au présent.

    Histoire culturelle du Togo

       L'animisme

    Cette croyance reconnaît l'existence d'une force vitale dans les êtres naturels, que ce soit l'homme, l'animal, un arbre ou une rivière. Les rites animistes cherchent donc à capter ces forces vitales qui habitent l'univers et peuvent assurer la sécurité et l'amélioration des conditions de vie.

    Des sortes de divinités, en général les forces de la nature personnifiées et les esprits (parmi lesquels ceux des ancêtres), sont donc honorées. Dans les grands moments de la vie du paysan et de son groupe (naissance, initiation, mariage, funérailles, etc.), elles sont consultées et des animaux leur sont sacrifiés. Les prières animistes visent essentiellement à assurer la force, la richesse et la fécondité du groupe. La notion de péché n'existe pas, il vaudrait mieux parler de transgression d'interdits. La maladie, la sécheresse, la faim sont toujours ressenties dans l'esprit des animistes comme les conséquences d'une faute grave. Pas de dualité entre la matière et l'esprit non plus. L'attachement aux croyances traditionnelles est très vif dans la majorité des populations. 

     

    Les religions et les croyances

    La moitié de la population est composée d'animistes. On compte près de 30 % de chrétiens, majoritairement catholiques (dont un tiers dans la zone de Lomé). Les sectes évangélistes sont aussi en plein boom. La religion musulmane, avec ses 20 %, a plus d'adeptes dans le Nord (Dapaong, Bafilo, Sokodé, Mango).

    Pour la petite histoire, le catholicisme, qui avait pénétré le pays dès le XVe siècle avec les Portugais, soit près de 3 siècles avant l'islam et le protestantisme, y a connu un sacré chemin de croix ! En effet, les féticheurs, très férus de potions magiques, en administrèrent aux missionnaires jusqu'à plus soif, c'est-à-dire jusqu'à anéantissement total. Ce n'est que vers la fin du XIXe siècke, venus cette fois du Dahomey (l'actuel Bénin), qu'ils parvinrent à se faire admettre et à développer leur influence. 

      

    La tontine

    Pratique symbolisant bien l'esprit d'entraide des Africains, la tontine est une sorte de caisse d'épargne entre amis ou voisins. Depuis longtemps, les paysans se mettaient ensemble pour défricher les champs ; celui dont c'était le tour offrait le vin de palme. Aujourd'hui, elle est surtout très pratiquée dans les pays d'émigration.

    Les membres d'une tontine mettent en commun une certaine somme d'argent et chacun à son tour en fin de mois en empoche la totalité. Cet argent sert en général à monter ou à renflouer une affaire. Aucun papier n'est signé, toutes les relations sont fondées sur la confiance. Et puis on se connaît : on appartient à la même famille, au même village ou quartier.

    Tonti, le banquier italien du XVIIe siècle qui lui a donné son nom, ne pensait pas qu'un jour son « invention » se retrouverait en Afrique, à une grande échelle. Ce qui est intéressant dans cette pratique, c'est que, plus qu'une épargne forcée, c'est avant tout un état d'esprit, l'occasion de se retrouver, de s'épauler. La tontine peut aussi prendre en charge des initiatives à caractère social, comme l'école d'un village. Elle remplit également le rôle de la sécurité sociale : aucun membre ne sera laissé seul en cas de maladie ou d'accident.

    Quoiqu'il en soit, cette entraide est fondamentale. Il est fréquent de voir la famille des malades faire la cuisine dans les cours des hôpitaux publics où les repas ne sont pas pris en charge. Elle les assiste, elle reste proche. Les Africains ne comprennent pas les Européens qui confient leurs parents à l'hospice ou à la maison de retraite.

     

     1. LE CULTE DES ANCÊTRES

    Les ancêtres morts peuvent encore manifester leur courroux ; le sang de la chèvre, du mouton, des poulets est réclamé pour apaiser leur colère. Chez les Konkomba, par exemple, vous trouverez à l'entrée de chaque maison des "fétiches" dédiés à la mémoire des ancêtres et des sacrifices périodiques faits pour s'assurer leur protection. 

    2. LE CULTE VAUDOU

    C'est le culte des grands esprits, comme Hébiosso et Dan qui sont à la fois des forces naturelles et des intermédiaires entre Dieu et les hommes. Les adeptes habitent des couvents où ils exercent une langue tenue secrète aux non-initiés et acquièrent de nouvelles habitudes. Le phénomène de possession est au cœur même du Vaudou. Cette possession est une communion parfaite entre l'adepte et le Vaudou.

     

    3. LES CULTES D'INITIATION

    Les rites marquent le passage de l'individu d'une classe à une autre, ce qui lui confère un degré d'intégration plus grande au sein de la communauté.

     

    a) Chez les Kabyè :

    On pratique l'initiation de l' "Akpénou" pour la jeune fille et l' "Evalou" pour le jeune garçon.

     

    b) Chez les Moba : 

    Le Kondi pour les garçons ; aux environs de 15 ans, les jeunes se retirent dans la brousse où ils passent le temps nécessaire pour apprendre à danser, à chanter, à conter, à recevoir des informations sur la sexualité, etc.

     

    Les coutumes et les traditions sont partout vivaces à côté des religions importées. Des fêtes et des cérémonies ethniques innombrables rythment la vie et donnent lieu à des manifestations vivantes et colorées qui sont pour le visiteur des occasions d'apprécier les valeurs culturelles du pays. 

     

     

    Fêtes traditionnelles

    Janvier : Kamaka, fête traditionnelle des Tem d'Assoli

    Février : Tislim-Lifoni Oboudam, fête des moissons dans la Kéran

    Mars : Gadao, fête des moissons des Tém de Tchaoudjo

    Avril : Kurubi, fête réligieuse des jeunes filles de l'Oti

    Juillet :

    ● Evala, fête d'initiation - lutte en pays Kabyè (mi-juillet).

    ● Akpema, fête d'initiation des jeunes filles en pays Kabyè (fin juillet).

    Août :

    ● Kpessosso, fête du Nouvel An des Guins (2ème quinzaine d'août).

    ● Ayizan, fête du haricot dans le Zio (1ère quinzaine d'août). Dzawuwu-Za, Fête des moissons des Ewé.

    ● Hogbeza, fête traditionnelle des Ewé de Yoto.

    ● Sintou-Djandjaagou, fête des Nawdeba et Lamba de Doufelgou.

    ● Odon-Tsu, fête des moissons dans l'Ogou.

    ● Kilikpo, fête des moissons à Tchamba.

    Septembre :

    ●Agbogbozan, fête de la diaspora Ewé à Notsé (1er jeudi de septembre).

    ● D'pontr, fête des ignames en pays Bassar (1ère semaine de septembre).

    ● Adzinuka-za, fête des moissons à Vogan

    ● Epe-Ekpe, fête du Nouvel An des Guen à Aného

    Novembre : Sinkaring, fête d'initiation des Kabyè de la Binah.

    Décembre :

    ● Kamou, fête des moissons en pays Kabyè

    ● Habyè, danse Habyè ou danse de purification en pays Kabyè a lieu tous les cinq ans et mérite d'être vue.

    ● Ovazu, fête des moissons en pays Akposso-Akébou.

    ● Tingban-Pab, fête des moissons des Moba de Tône. 

     

    Sources : routard.com, faircrafts.ch, togo-tourisme.com 

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