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La contrainte biologique existe
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Qu’elle soit un bienfait ou une malédiction,
LA CONTRAINTE BIOLOGIQUE EST RÉELLE.
Car aujourd’hui, quelle que soit notre position (radicale, antiféministe ou non-alignée), nous - les femmes -, sommes sans cesse obligées de vendre ou d’exploiter notre vagin ou notre utérus.
● Pour les mères « sans l’avoir voulu », exploiter l’utérus signifie exiger une protection, en tant que classe, pour les produits que leur fabriquer cet organe : les enfants.
● Pour les mères « qui l’on voulu », l’utérus devient le lien permettant d’exiger le droit à terminer son activité.
Maîtresses, prostituées, épouses confinées chez elles ou « actrices » de films pornographiques, les femmes sont impliquées dans la valeur EN EUROS, EN DOLLARS...En ARGENT de leur vagin et doivent se résoudre à accepter cette « valeur » comme façon dont va et devrait aller le monde ou comme façon dont il va MAIS NE LE DEVRAIT PAS.
Les moyens d’existence de la femme ayant toujours été liés à sa sexualité, qu’elle soit jeune fille, maîtresse, épouse ou bien encore prostituée, la fidélité est le travail des femmes et non des hommes : « Se lier à l’homme dans un lit et dans le mariage est le passeport conventionnel pour la féminité normale ». De plus, il incombe toujours à la femme d’afficher sa fidélité et d’entretenir celle de l’homme.
C’est ce fardeau de la fidélité, associé à l’ÉCONOMIE DE LA SEXUALITÉ (sur les réseaux sociaux, via les films pornographiques, les publicités sexistes...), qui met les femmes hétérosexuelles en conflit direct avec les lesbiennes.
Crédit : "La source de l'amour-propre" , Toni MORRISON.
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Tags : féminisme, femme, patriarcat, machisme, lutte, activisme, combat, femmes, littérature, livre, auteurs, afroféminisme, Toni Morrison, sexisme, racisme
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