• La Chine tousse

    Un homme portant un masque de protection s'apprête à traverser une avenue déserte de Pékin, le 31 janvier 2020, en Chine. (AFP / NICOLAS ASFOURI)

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    Les effets économiques de la pandémie se font sentir sur l’ensemble du continent asiatique où les annulations de séjours touristiques provoquent de multiples trous d’air. 

     

    ❖ 

    « Restez en vacances ! » C’est, en substance, le message adressé par Pékin aux millions de Chinois qui devaient reprendre le travail la trêve du Nouvel An. 

    Dans de nombreuses villes, les rues sont toujours désertes et certains commerces n’ont pas relevé leurs stores. Le géant local de la restauration Haidilao, spécialisé dans la fondue chinoise, a fermé la totalité de ses 550 restaurants, tout comme Ikea (30 magasins). Les cinémas sont vides et les dates de sorties de plieurs blockbusters locaux ont été repoussées. Tout le pays vit au ralenti depuis plus de quatre semaines ; ce qui fait craindre un recul important dans le secteur des services. 

     

    Goldman Sachs a revu ses prévisions de croissance du PIB chinois pour le premier semestre 2020, l’abaissant de 5,6% à 4%. Les marchés financiers ont récemment rouvert en forte baisse après plusieurs dizaines de jours de repos, tandis que la Bourse de Shanghai a plongé de 8% ; un record depuis un an. Déjà très peu de temps avant, la banque centrale de Chine avait annoncé l’injection de 156 milliards d’euros pour soutenir une économie poussive, qui a vu le PIB progresser péniblement de 6,1%, le rythme le plus faible observé depuis près de trente ans. En 2003, l’épidémie de syndrome respiratoire sévère, le Sras, avait coûté 1% de PIB à l’économie chinoise, dont la croissance atteignait alors deux chiffres. Certains économistes estiment que ce nouveau virus pourrait avoir des conséquences plus graves pour la deuxième puissance économique mondiale. De son côté, Standard & Poor’s avertit qu’une baisse de 10% des dépenses des ménages pourrait faire chuter le PIB de 1,2 point. 

     

    Les effets du coronavirus ont commencé à se faire sentir dans d’autres pays d’Asie. Les autorités thaïlandaises craignent un effondrement du tourisme, qui constitue 21,6% de la richesse nationale. En 2019, les Chinois avaient dépensé 16 milliards d’euros au pays du Sourire. D’ores et déjà, le Tourism Authority of Thailand estime que 80% d’entre eux ont annulé leur voyage entre janvier et avril 2020 : « 60% des touristes chinois, qui constituent la majorité de nos clients, ont annulé leurs réservations pour le mois de février », témoigne M. JO, responsable de la réception à l’Hotel Royal Bangkok. De Chang Maï à Phuket, 700 guides sinophones se retrouvent au chômage. Selon le président de l’université de la Chambre de commerce thaïlandaise, Thanavath PHONVICHIA, ce manque à gagner pourrait atteindre 3,8 milliards d’euros. Seul effet bénéfique du virus, la baisse du baht. En 2019, la monnaie thaïlandaise s’était installée comme l’une des plus fortes devises d’Asie (+ 8% par rapport au dollar). L’actuel décrochage (- 4%) devrait contribuer à la relance des exportations. 

     

    Au Japon aussi, l’impact sur le tourisme s’est fait sentir. En 2019, les Chinois représentaient un tiers des visiteurs. L’inquiétude est forte à quelques mois des Jeux olympiques. Tokyo ambitionne en effet d’accueillir 40 millions d’étrangers cette année. La crise pourrait coûter 0,45 point de PIB « si l’impact de l’épidémie sur le tourisme dur⎨ait⎬toute l’année, selon Takahide KIUCHI, économiste à l’institut de recherche Nomura. 

     

    Même morosité en Corée du Sud. La plus grande agence de voyages du pays, HanaTour, a vu son activité vers la Chine chuter presque de moitié en février 2020 en raison du virus et des manifestations à Hongkong. Les compagnies à bas coûts, comme Air Seoul, ont suspendu leurs vols vers la Chine, tandis que certains groupes industriels, tels LG et Hanwha, ont interdit à leurs employés de s’y rendre. 

     

    Finalement, un seul pays n’a pris aucune mesure de précaution vis-à-vis de cette pandémie naissante : le Cambodge. Le Premier ministre, Hun SEN, a, en effet, refusé de fermer les liaisons aériennes pour la Chine et de rapatrier ses ressortissants. Désir de plaire au président chinois, Xi Jinping ? Le dirigeant cambodgien, décidément très zélé, est même allé jusqu’à contraindre des journalistes à retirer leur masque lors d’une conférence de presse ! 

     

    Sources : Charles HAQUET, avec Eléonore SOL-HALKOVITCH (Cambodge), Zhifan LIU (Chine), Philippe MESMER (Japon) et Thierry FALISE (Thaïlande).

     

     

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  • La grosse progression du Togo

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    Il est un domaine dans lequel le Togo est champion du monde 2019.

    Celui de la plus Gross progression sur une année dans le classement Doing Business dressé chaque année par la Banque mondiale et qui évalue l’environnement local pour faire des affaires dans 190 pays. 

     

     

    Le Togo pointe à la 97e place ; résultat de multiples réformes dans le domaine administratif et des infrastructures. Le pays devrait également afficher une croissance vigoureuse de 5,1%, selon les dernières estimations du FMI, dans un contexte peu inflationniste et de rigueur budgétaire. 

    Toutefois, ces bons chiffres restent corrélés à un environnement politique figé dans un état de tension réelle mais de basse intensité. Cette crise se cristallise autour de la candidature du président sortant, Faure GNASSINGBÉ, au pouvoir depuis 2005, pour un nouveau mandat lors d’un scrutin prévu au premier trimestre 2020. 

    Au début du mois de mai 2019, les députés togolais avaient voté une révision constitutionnelle qui permet au président Gnassingbé non seulement de se représenter en 2020 et 2025, mais aussi de bénéficier d’une immunité à vie « pour les actes posés pendant les mandats présidentiels ». 

     

    Source : CH. CT

     

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  • Histoire culturelle du Togo

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    Histoire culturelle et cultuelle du Togo 

    1. Le Togo (clic) est un pays dont l'histoire est à la fois riche et surprenante.

    Découvre avec moi l'histoire, la culture et les coutumes du pays où je suis née.

     

     

    Comme la plupart des pays d'Afrique, l'histoire du Togo a débuté par des migrations de peuples à la recherche de contrées plus accueillantes et plus sûres. Parmi les premiers colons, on trouve les Kabyés et les Lambas, peuplades qui vinrent du nord entre le 7 ème et le 12 ème siècle en même temps que les tribus Tamberma, Akposso et Bassar. Les Ewe, l'un des plus grands groupes du Togo, vinrent du sud-ouest du Nigeria et s'établirent d'abord dans la vallée du Mono, qui devint un centre important au 16 ème siècle pour le commerce et l'agriculture. De là, les Ewe se déplacèrent d'abord vers la zone de Notsé, puis vers celle de Kpalimé, jusqu'au littoral et enfin l'actuel Ghana. D'autres groupes suivirent. Les Guins arrivèrent au 17 ème siècle en provenance du Ghana actuel. Les Tchokossi arrivèrent à peu près à la même époque de la région de Côte d'Ivoire, et les Mobas depuis la zone du Sahel au Burkina Faso. 

     

    La traite négrière et les premiers commerçants européens

    Les commerçants européens vinrent d'abord sur les côtes au 15ème siècle pour y trouver des esclaves. En tête il y avait les Portugais, suivis par les Danois, les Allemands, les Français et les Britanniques. C'est ainsi qu'au 18 ème siècle des milliers de personnes furent enlevées pour travailler dans les plantations du Nouveau Monde. Vers la fin du 18 ème siècle pourtant, des esclaves affranchis au Brésil commencèrent à revenir s'installer sur la côte où ils s'établirent avec des descendants des commerçants portugais. Les « Brésiliens » comme on les appelait, pratiquèrent eux-mêmes la traite des noirs avec l'Europe et le Brésil et importèrent du tabac et du rhum du Brésil. Au fil des ans, les Européens établirent des comptoirs sur la côte mais ce ne fut qu'à partir de 1884 qu'ils acquirent la tête de pont qui devait conduire à la colonisation. Cette année-là, un diplomate allemand, Gustav Nachtigal, arriva dans un petit village appelé Togo, sur les rives d'un lac (qui est maintenant le Lac Togo) au nord de la plage. Il signa un traité avec le Chef traditionnel, Mlapa, qui accordait à l'Allemagne des droits commerciaux dans la région et qui mena très vite à la création du Togo allemand. Le nom du petit village sur le lac devint celui de la région et le village fut rebaptisé Togoville. 

     

    La colonisation allemande 

    Aného devint la capitale du Togo allemand en 1887 et à la fin du 19 ème siècle l'emprise allemande s'étendait au nord jusqu'à Sokodé. En 1887, les Allemands changèrent la capitale, qui devint Lomé sur la côte. Sous la domination allemande ; le Togo devint la « colonie modèle » de l'Allemagne en Afrique et reposait sur la création de plantations et l'exportation de denrées alimentaires et d'huile de palme. Pour faciliter ce commerce, les Allemands construisirent trois lignes de chemin de fer : la ligne du coprah jusqu'à Aného, la ligne du café et du cacao jusqu'à Kpalimé, et la ligne du coton jusqu'à Blitta (centre du pays). Tous les terminus aboutissaient au wharf de Lomé qui fut construit en 1904. Les Allemands construisirent une base importante à Kamina, ville située à 180 km au nord de Lomé. Dotée d'un aéroport et d'une puissante station émettrice, la base de Kamina fut un chaînon de premier plan entre Berlin, le Togo et la flotte allemande. La colonie modèle eut une fin brutale dès le début de la première guerre mondiale. Par une action combinée, les troupes britanniques et françaises encerclèrent la colonie allemande. En infériorité numérique, les Allemands abandonnèrent Lomé pour se consacrer à la défense de leur base de Kamina. Après deux semaines de résistance, les troupes allemandes se résignèrent à l'abandon de leur base. C'est ainsi que prit fin le 26 août 1914 la colonisation allemande. 

     

                                                        Du protectorat à l'indépendance 

    Histoire du Togo

    Le Royaume Uni occupa la ville de Lomé jusqu'en 1919. A la fin de la guerre, la France reçut de la SDN (Société des Nations) un mandat sur les 2/3 du territoire se situant à l'est et le Royaume Uni le reste. Cette partition de facto du territoire aboutit à deux protectorats. 

    Après la deuxième guerre mondiale, le mandat accordé par la SDN fut transféré à l'ONU qui venait d'être créée et qui insista pour que les deux protectorats fassent place à l'autonomie.

    En 1956, la partie du territoire confiée aux Britanniques décida par la voie des urnes son rattachement à la Gold Coast qui prendra le nom de Ghana après son indépendance en 1957. Pour sa part, le territoire sous administration française votera en 1957 pour la mise en place d'un gouvernement autonome du Togo au sein de l'Union française. Est venu par la suite le scrutin du 27 avril 1958 qui a ouvert la voie à l'indépendance en 1960. 

     

    2. Le Togo (clic) est un pays de culture et de traditions, pour ses dialectes, ses folklores et ses cultes animistes (fétichisme, vaudouisme, etc.) encore très développés. 

     

     

    Les pratiques et croyances animistes sont effectivement encore profondément ancrées dans la vie quotidienne des populations locales. La religion traditionnelle est pratiquée par environ 60% de la population. Il s'agit d'une religion animiste qui est pratiquée dans toutes les régions. Elle repose sur une conception polythéiste de l'univers. Ce panthéisme est composé de divinités diverses appelées Vaudou. Il existe des fétiches pour chacun des quartiers de Togoville. Ceux-ci sont encore utilisés comme en témoignent les nombreux sacrifices déposés à leurs pieds. Il n'est pas rare également de voir des femmes entrer en transe ou de rencontrer les prêtres vaudousi. D'ailleurs, le marché aux fétiches est l'endroit où l'on peut observer les produits de la religion togolaise et de la médecine traditionnelle : des plumes d'oiseaux, des crânes d'animaux, des peaux de bêtes, des herbes, des petits fétiches sculptés et toutes sortes de choses qui sont censées être pourvues de qualités magiques figurent sur les comptoirs. 

    Au Togo plus qu'ailleurs en Afrique de l'Ouest, le passé est intimement lié au présent.

    Histoire culturelle du Togo

       L'animisme

    Cette croyance reconnaît l'existence d'une force vitale dans les êtres naturels, que ce soit l'homme, l'animal, un arbre ou une rivière. Les rites animistes cherchent donc à capter ces forces vitales qui habitent l'univers et peuvent assurer la sécurité et l'amélioration des conditions de vie.

    Des sortes de divinités, en général les forces de la nature personnifiées et les esprits (parmi lesquels ceux des ancêtres), sont donc honorées. Dans les grands moments de la vie du paysan et de son groupe (naissance, initiation, mariage, funérailles, etc.), elles sont consultées et des animaux leur sont sacrifiés. Les prières animistes visent essentiellement à assurer la force, la richesse et la fécondité du groupe. La notion de péché n'existe pas, il vaudrait mieux parler de transgression d'interdits. La maladie, la sécheresse, la faim sont toujours ressenties dans l'esprit des animistes comme les conséquences d'une faute grave. Pas de dualité entre la matière et l'esprit non plus. L'attachement aux croyances traditionnelles est très vif dans la majorité des populations. 

     

    Les religions et les croyances

    La moitié de la population est composée d'animistes. On compte près de 30 % de chrétiens, majoritairement catholiques (dont un tiers dans la zone de Lomé). Les sectes évangélistes sont aussi en plein boom. La religion musulmane, avec ses 20 %, a plus d'adeptes dans le Nord (Dapaong, Bafilo, Sokodé, Mango).

    Pour la petite histoire, le catholicisme, qui avait pénétré le pays dès le XVe siècle avec les Portugais, soit près de 3 siècles avant l'islam et le protestantisme, y a connu un sacré chemin de croix ! En effet, les féticheurs, très férus de potions magiques, en administrèrent aux missionnaires jusqu'à plus soif, c'est-à-dire jusqu'à anéantissement total. Ce n'est que vers la fin du XIXe siècke, venus cette fois du Dahomey (l'actuel Bénin), qu'ils parvinrent à se faire admettre et à développer leur influence. 

      

    La tontine

    Pratique symbolisant bien l'esprit d'entraide des Africains, la tontine est une sorte de caisse d'épargne entre amis ou voisins. Depuis longtemps, les paysans se mettaient ensemble pour défricher les champs ; celui dont c'était le tour offrait le vin de palme. Aujourd'hui, elle est surtout très pratiquée dans les pays d'émigration.

    Les membres d'une tontine mettent en commun une certaine somme d'argent et chacun à son tour en fin de mois en empoche la totalité. Cet argent sert en général à monter ou à renflouer une affaire. Aucun papier n'est signé, toutes les relations sont fondées sur la confiance. Et puis on se connaît : on appartient à la même famille, au même village ou quartier.

    Tonti, le banquier italien du XVIIe siècle qui lui a donné son nom, ne pensait pas qu'un jour son « invention » se retrouverait en Afrique, à une grande échelle. Ce qui est intéressant dans cette pratique, c'est que, plus qu'une épargne forcée, c'est avant tout un état d'esprit, l'occasion de se retrouver, de s'épauler. La tontine peut aussi prendre en charge des initiatives à caractère social, comme l'école d'un village. Elle remplit également le rôle de la sécurité sociale : aucun membre ne sera laissé seul en cas de maladie ou d'accident.

    Quoiqu'il en soit, cette entraide est fondamentale. Il est fréquent de voir la famille des malades faire la cuisine dans les cours des hôpitaux publics où les repas ne sont pas pris en charge. Elle les assiste, elle reste proche. Les Africains ne comprennent pas les Européens qui confient leurs parents à l'hospice ou à la maison de retraite.

     

     1. LE CULTE DES ANCÊTRES

    Les ancêtres morts peuvent encore manifester leur courroux ; le sang de la chèvre, du mouton, des poulets est réclamé pour apaiser leur colère. Chez les Konkomba, par exemple, vous trouverez à l'entrée de chaque maison des "fétiches" dédiés à la mémoire des ancêtres et des sacrifices périodiques faits pour s'assurer leur protection. 

    2. LE CULTE VAUDOU

    C'est le culte des grands esprits, comme Hébiosso et Dan qui sont à la fois des forces naturelles et des intermédiaires entre Dieu et les hommes. Les adeptes habitent des couvents où ils exercent une langue tenue secrète aux non-initiés et acquièrent de nouvelles habitudes. Le phénomène de possession est au cœur même du Vaudou. Cette possession est une communion parfaite entre l'adepte et le Vaudou.

     

    3. LES CULTES D'INITIATION

    Les rites marquent le passage de l'individu d'une classe à une autre, ce qui lui confère un degré d'intégration plus grande au sein de la communauté.

     

    a) Chez les Kabyè :

    On pratique l'initiation de l' "Akpénou" pour la jeune fille et l' "Evalou" pour le jeune garçon.

     

    b) Chez les Moba : 

    Le Kondi pour les garçons ; aux environs de 15 ans, les jeunes se retirent dans la brousse où ils passent le temps nécessaire pour apprendre à danser, à chanter, à conter, à recevoir des informations sur la sexualité, etc.

     

    Les coutumes et les traditions sont partout vivaces à côté des religions importées. Des fêtes et des cérémonies ethniques innombrables rythment la vie et donnent lieu à des manifestations vivantes et colorées qui sont pour le visiteur des occasions d'apprécier les valeurs culturelles du pays. 

     

     

    Fêtes traditionnelles

    Janvier : Kamaka, fête traditionnelle des Tem d'Assoli

    Février : Tislim-Lifoni Oboudam, fête des moissons dans la Kéran

    Mars : Gadao, fête des moissons des Tém de Tchaoudjo

    Avril : Kurubi, fête réligieuse des jeunes filles de l'Oti

    Juillet :

    ● Evala, fête d'initiation - lutte en pays Kabyè (mi-juillet).

    ● Akpema, fête d'initiation des jeunes filles en pays Kabyè (fin juillet).

    Août :

    ● Kpessosso, fête du Nouvel An des Guins (2ème quinzaine d'août).

    ● Ayizan, fête du haricot dans le Zio (1ère quinzaine d'août). Dzawuwu-Za, Fête des moissons des Ewé.

    ● Hogbeza, fête traditionnelle des Ewé de Yoto.

    ● Sintou-Djandjaagou, fête des Nawdeba et Lamba de Doufelgou.

    ● Odon-Tsu, fête des moissons dans l'Ogou.

    ● Kilikpo, fête des moissons à Tchamba.

    Septembre :

    ●Agbogbozan, fête de la diaspora Ewé à Notsé (1er jeudi de septembre).

    ● D'pontr, fête des ignames en pays Bassar (1ère semaine de septembre).

    ● Adzinuka-za, fête des moissons à Vogan

    ● Epe-Ekpe, fête du Nouvel An des Guen à Aného

    Novembre : Sinkaring, fête d'initiation des Kabyè de la Binah.

    Décembre :

    ● Kamou, fête des moissons en pays Kabyè

    ● Habyè, danse Habyè ou danse de purification en pays Kabyè a lieu tous les cinq ans et mérite d'être vue.

    ● Ovazu, fête des moissons en pays Akposso-Akébou.

    ● Tingban-Pab, fête des moissons des Moba de Tône. 

     

    Sources : routard.com, faircrafts.ch, togo-tourisme.com 

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  • Le Togo

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    ⚜️

     

    État du golf de Bénin, situé sur la cote occidentale de l’Afrique, le Togo est l’un des plus petits pays de l’Afrique de l’Ouest. C'est aussi le pays où j'ai vu le jour pour la première fois de ma vie. 

    Le Togo présente la forme d’un corridor (650 km de longueur, 50 à100 km de large) enserré entre le Ghana à l’Ouest et le Bénin à l’Est, la République du Burkina-Faso au Nord. Sa superficie est estimée à 56 785 km, soit environ 1/10e de la France et deux fois la Belgique. il fait donc partie des 52 pays qui constituent l’espace francophone. Tu y seras d’autant plus à l’aise si tu es ‘’ francophile ‘’ puisque les Togolais y parlent majoritairement français.  

    Le Togo

    Le Togo est traversé en écharpe par une de montagne en direction nord-est/sud ouest : la chaine d’Atakora .De part et d’autre se situent deux plaines : la laine du Mono au sud-est et la plaine de l’Oti au nord-ouest. 

    De Lomé, la capitale où je suis née, face à l’océan jusqu’au plus profond des savanes, des routes relient les villes entre elles. Essaie le Togo. Tu vas sans doute l’aimer ! Tu le constateras de toi-même, il y a une magnifique succession de paysages :

    - mer et plages ensoleillées toute l’année,

    - lagune,

    - rivières,

    - lacs et torrents,

    - chutes jaillissantes des flancs abrupts des montagnes arborées,

    -  forêts aux essences diverses,

    - collines boisées,

    - plaines de hautes herbes,

    - savanes ombragées de baobabs millénaires,

    - parcs de réserves animaliers

    - etc. 

     

    Au Togo, il existe près d’une cinquantaine de langues correspondants aux différentes ethnies. L’éwé, que ma famille biologique savait parlait, et le kabyè sont les 2 langues les plus utilisées. L’éwé au Sud, le kabyè au Nord. Le Togo est en fait habité par plusieurs peuples de souches différentes qui présentent de fortes ressemblances linguistiques et culturelles. Mais le colonialisme ayant eu un gros impact sur le pays,  le français reste la langue officielle qui n’est pas ou très peu parlée dans les villages. L'histoire de ce pays est riche en rebondissements : découvrir

     

    Le Togo jouit également d’un climat tropical. Le pays subit effectivement l’influence de la Mousson du Sud-Ouest. Il s'agit d'un vent océanique humide qui apporte la pluie. Il est aussi touché par l’harmattan, un vent sec, mi-chaud, mi-froid qui provoque la sécheresse. De fait, la moyenne annuelle des températures est partout supérieure à 20°C. 

    À noté aussi que la population togolaise demeure la plus accueillante de toute la sous-région. Donc, un accueil chaleureux t'y attend. 

     

     

     

    En ce qui concerne sa politique, selon le Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, mon cher et tendre pays d'enfance est membre de l’Organisation des Nations unies, de l’Union africaine et de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest ainsi que de l’Organisation de la Conférence islamique. 

     

    Selon les informations recueillies par le journal Full News, le Togo enregistre environ 100 mille organisations non-gouvernementales (ONG). Depuis deux ans, l’État a effectivement recommandé à ces partenaires de définir eux-mêmes une plateforme de concertation. Une demande soldée par un échec. Voilà qui justifie la nouvelle initiative prise en main par le gouvernement. L’idée est de sillonner le pays pour la mise en place d’un cadre de concertation Etat-société civile.

    Le Togo veut répertorier les Organisations non-gouvernementales (ONG) et associations qui œuvrent sur son territoire. Une sorte de cartographie des ONG au Togo. L’initiative, laissée aux acteurs eux-mêmes il y a deux ans, n’a pas abouti. Une situation que le gouvernement veut donc corriger. Car, les autorités togolaises veulent créer un cadre de concertation Etat-ONG au Togo.

    La dynamique répond aussi à la nécessité d’amener ces acteurs à jouer un rôle déterminant dans le programme national de développement (PND). Soutenue par l’organisation internationale Aide et  Action, la démarche va amener les ONG et associations à définir ensemble les bases de ce cadre de concertation. « Il s’agit donc de faire que les actions des ONG cadrent avec le PND », soutient-on au ministère de la planification du développement. Aussi, une délégation de la présidence accompagne la tournée qui va sillonner toutes les régions du pays comme en 2017.

    Ainsi, les ONG elles, peuvent saisir l’occasion pour assainir leur milieu. Parce qu’au Togo, il existe des ONG et associations réduites à leurs propres présidents, déplore-t-on. La tournée entreprise va sensibiliser les partenaires au développement que sont les ONG et associations. Au finish, le pays disposera d’une cartographie claire et actualisée de tous ces acteurs de développement. Les ONG pourront donc être catégorisées, selon leurs domaines d’intervention et leurs résultats évalués. 

     

    Informations utiles

    Nom en forme longue : République togolaise.

    Chef de l’État : Faure Essozimna Gnassingbé (depuis le 4 mai 2005).

    Premier ministre : Selom Komi Klassou (depuis le 10 juin 2015).

    Fête nationale : 27 avril, fête de l’indépendance.

    Monnaie : franc CFA

    Langue officielle : français 

     

    Données géographiques

    Superficie : 56 785 kilomètres carrés

    Capitale : Lomé

    Villes principales : Lomé, Dapaong, Kara, Atakpamé, Sokodé

     

    Données démographiques

    Population : 7,6 millions d’habitants (Banque mondiale, 2016)

    Population rurale : 60 % (Banque mondiale, 2015), croissance annuelle : 1,8 % 

    Population urbaine : 40 % (Banque mondiale, 2015), croissance annuelle : 3,9 %

    Densité : 139.8 habitants au kilomètre carré (Banque mondiale, 2016)

    Taux de croissance démographique : 2,5% (Banque mondiale, 2016)

    Espérance de vie à la naissance : 59 ans (PNUD, 2014).

    Taux d’alphabétisation : 60 % (PNUD, 2014).

    Indice de développement humain : 0,487, 166e sur 188 (PNUD, 2016). 

     

    Données économiques

    Produit intérieur brut : 4,8 Mds$ (FMI, 2017)

    Produit intérieur brut par habitant : 611,1 $ (FMI, 2017) ; 1 511 $ en Parité Pouvoir Achat (PPA, 2017)

    Taux de croissance : 4,4 % (FMI, 2017)

    Taux d’inflation : 0,7 % en 2017, prévisions 2018 : 0,4 % (FMI 2018)

    Balance commerciale : - 766 M€ (DGT, 2017)

    Principaux clients : Burkina Faso, Bénin, Ghana (DGT, 2017)

    Principaux fournisseurs : Chine, France, Japon (DGT, 2017)

    Part des secteurs d’activité dans le produit intérieur brut : agriculture 41,3 %, industrie 16,8 %, services 41,9 % (Banque mondiale, 2017)

    Exportations de la France vers le Togo : 304,8 M€ (DGT, 2017)

    Importations françaises depuis le Togo : 15,7 M€ (DGT, 2017)

    Aide publique au développement française décaissée : 21,4 M$ (OCDE, 2016 prix constants) 

    (Tous donneurs pays CAD, pays non CAD, multilatéral, donneurs privés165 M$, dont CAD 59,2 M$, Allemagne 19,7 M$, USA 5 M$), Japon 3,3 M$) 

     

    Composition du gouvernement (1er août 2016)

    Premier ministre : Selom Komi Klassou.

    Ministre de l’économie et des finances : Sani Yaya.

    Ministre du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes : Victoire Sidemeho Tomegah-Dogbe.

    Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche : Octave Nicoué Broohm.

    Ministre de la fonction publique, du travail, de l’emploi et de la réforme administrative : Gilbert Bawara.

    Ministre des postes et de l’économie numérique : Cina Lawson.

    Ministre des Infrastructures et des Transports : Ninsao Gnofam, 

    Ministre de la sécurité et de la protection civile : Col. Damehane Yark.

    Ministre des affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration africaine : Robert Dussey.

    Ministre de l’agriculture, de l’élevage et de l’hydraulique : Col. Ouro Koura Agadazi.

    Ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales : Payadowa Boukpessi.

    Ministre du commerce et de la promotion du secteur privé : Bernadette Essossimna Legzim-Balouki.

    Ministre de l’Industrie et du Tourisme : Yaovi Attigbé Ihou

    Ministre de l’environnement et des ressources forestières : André Johnson.

    Ministre de l’urbanisme, de l’habitat et du cadre de vie : Fiatuwo Kwadjo Sessenou.

    Ministre des enseignements primaire, secondaire et de la formation professionnelle : Komi Paalamwé Tchakpele.

    Ministre de la justice et des relations avec les institutions de la République : Pius Agbetomey.

    Ministre de la communication, de la culture, des sports et de la formation civique : Guy Madjé Lorenzo.

    Ministre de la santé et de la protection sociale : Moustafa Mijiyawa.

    Ministre des mines et de l’énergie : Dèdèriwè Abi-Bidamon.

    Ministre de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation : Tchabinandi Kolani Yentchare.

    Ministre de la planification du développement : Kossi Assimaidou.

    Ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’hydraulique villageoise : Antoine Lekpa Gbegbeni (entrée au gouvernement le 27 février 2018)

    Ministre délégué auprès du ministre des enseignements primaire, secondaire, chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle : Georges Kwawu Aïdam.

    Ministre auprès de la présidence de la République : Batienne Kpabre-Sylli.

    Ministre sans portefeuille auprès du Premier ministre : Elliott Ohin.

    Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Justice et des Relations avec les Institutions de la République, chargée des Droits de l’Homme : Nakpa Polo

    Le ministère de la Défense et des Anciens Combattants est rattaché à la Présidence de la République. 

     

     

     

    Données consulaires

    Consulat de France au Togo : Lomé

    Communauté française au Togo : 2 573 Français inscrits au registre au 31 décembre 2017

    Consulat du Togo en France : Paris

    Communauté togolaise en France : 12 850 Togolais disposant d’un titre ou d’une autorisation de séjour valide en mars 2017

     

    Politique intérieure

    Le décès d’Étienne Gnassingbé Eyadéma en 2005 provoque une crise politique et institutionnelle, lors de laquelle l’armée confie le pouvoir à son fils Faure Essozimna Gnassingbé. Ce dernier remporte l’élection d’avril 2005, dans un contexte de violences (500 morts).

    Faure Essozimna Gnassingbé est réélu en mars 2010 avec 61 % des suffrages, contre 34 % à Jean-Pierre Fabre. Au lendemain de l’élection, l’opposant historique Gilchrist Olympio (Union des Forces de Changement) annonce avoir signé un accord politique avec le parti présidentiel impliquant une participation au gouvernement. Cette décision aboutit à la scission de l’UFC et à la création de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) par Jean-Pierre Fabre.

    Les élections législatives de juillet 2013 voient la victoire du nouveau parti présidentiel, l’Union pour la République (UNIR), qui obtient 62 députés (sur 91), contre 19 au Collectif Sauvons le Togo, qui réunit plusieurs partis dont l’ANC, et 6 à la Coalition arc-en-ciel, qui rassemble d’autres partis dont le Comité d’action pour le renouveau. L’UFC obtient 3 sièges.

    Le président Faure Gnassingbé est réélu pour un troisième mandat en avril 2015. Il obtient 59 % des voix, contre 35 % à Jean-Pierre Fabre (qui ne reconnaît pas les résultats). L’abstention s’établit à 39 %, en progression de quatre points par rapport à mars 2010.

    Le 25 janvier 2016, un décret d’application de la loi de 2013 portant statut de l’opposition a été adopté. Jean-Pierre Fabre jouit désormais du statut de Chef de file de l’opposition, l’ANC dont il est président étant le parti d’opposition qui compte le plus grand nombre de députés à l’Assemblée nationale (16).

    Le débat politique reste miné par la question des réformes institutionnelles. L’opposition réclame notamment le retour à la limitation à deux du nombre de mandats et un scrutin à deux tours. Entre les mois d’août et de décembre 2017, de grandes marches organisées dans les principales villes du pays à l’initiative du Parti National Panafricain (PNP) de Tikpi Atchadam, auquel se sont ralliés les opposants historiques, en particulier l’ANC, ont rassemblé plusieurs dizaines de milliers de manifestants. Les tensions se sont intensifiées aux mois d’octobre et de novembre et ont atteint un pic avec la mort de deux militaires dans la ville de Sokodé.

    Soumis à la plus forte mobilisation de l’opposition depuis des années, le pouvoir a lâché du lest en faisant adopter en conseil des ministres, à la veille des manifestations des 6 et 7 septembre, un projet de révision constitutionnelle. Celui-ci prévoit l’instauration d’élections présidentielles à deux tours et la limitation à deux des mandats présidentiels. Toutefois, cette limitation ne serait pas rétroactive et permettrait donc au Président Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005, de briguer deux quinquennats supplémentaires à l’issue de son mandat actuel (le troisième), en 2020. Le projet de réforme constitutionnelle ayant échoué à recueillir la majorité des 4/5ème au parlement, il doit être soumis à référendum, comme le prévoit la constitution togolaise. L’opposition reste ferme sur son refus d’une réforme permettant à Faure Gnassingbé de rester au pouvoir.

    Après six mois de tergiversations, un « dialogue » politique pour sortir de la crise s’est ouvert à Lomé le 19 février entre la coalition de l’opposition et l’UNIR (le parti au pouvoir) sous l’égide du Ghana agissant comme facilitateur, avec pour conséquence la libération de 45 manifestants qui avaient emprisonnés pour leur participation aux marches. Le processus de médiation entamé par le Ghana, rejoint par la Guinée, a finalement été endossé au mois d’avril par la CEDEAO. Le dernier sommet de l’organisation régionale qui s’est tenu à Lomé, le 31 juillet, a acté la prolongation du mandat des facilitateurs ghanéen et guinéen, la révision de la composition de la commission électorale (CENI), ainsi que l’accompagnement du processus électoral par des personnalités qualifiées extérieures à la crise, notamment pour les élections législatives, qui doivent avoir lieu le 20 décembre 2018 au plus tard, comme suite à la demande des autorités togolaises.

    En dépit des efforts des facilitateurs et de la Commission de la CEDEAO, la négociation bloque sur le caractère rétroactif d’une limitation du mandat présidentiel et sur la participation de l’opposition à la commission électorale en préparation des élections législatives.

    Les marches organisées par l’opposition ont repris au mois de novembre mais la mobilisation n’est plus comparable à celle de l’automne 2017. Des tensions sont à craindre à l’occasion du scrutin du 20 décembre, qui devrait avoir lieu en dépit du boycott annoncé de l’opposition.

     

     

    Situation économique et financière

    Le retour des bailleurs de fonds internationaux, à partir de 2007, a permis la relance de la croissance du PIB, avec une moyenne de 5,2% entre 2010 et 2016. Sous l’impulsion de la production agricole, des services de transport liés au commerce international et de l’impact positif de l’amélioration des infrastructures sur l’activité économique privée, les services du FMI prévoient 4,7% de croissance en 2018.

    Alors que le pays ne disposait plus d’accord avec le Fonds monétaire international depuis novembre 2011, le FMI et le Togo ont conclu le 18 janvier 2017 un accord pour la mise en place d’une Facilité Elargie de Crédit, approuvé le 5 mai 2017. Il correspond à un prêt d’environ 238 millions d’USD étalé sur 3 ans et remboursable sur 10 ans, équivalant à 120% du quota du Togo au FMI.

    Les principaux produits d’exportation sont le ciment, les phosphates et le coton. Le Togo s’affirme surtout comme une économie de transit, fondée notamment sur le port autonome de Lomé, seul port en eaux profondes du golfe de Guinée, la nouvelle aérogare, le « hub » bancaire et des projets d’interconnexion ferroviaire avec le Ghana et le Bénin. Le plan national de développement (PND), récemment adopté par le gouvernement, entend faire de Lomé un hub logistique et de services, et du Togo un pôle de développement dans le domaine agricole.

    51 % de la population vit en situation de pauvreté multidimensionnelle au sens du Programme des Nations unies pour le Développement et le Togo arrive en 166ème position au classement par l’indice de développement humain. Le Togo occupe la 156ème place du classement de la Banque Mondiale sur le climat des affaires en 2018, sur 190 pays. 

     

     

    Politique extérieure

    Le Togo cultive de bonnes relations avec ses voisins. Faure Gnassingbé multiplie les visites, notamment au Ghana et en Côte d’Ivoire. Le pays s’investit également dans les enceintes multilatérales. Faure Gnassingbé a été élu à la présidence de la CEDEAO le 4 juin 2017. Le Togo contribue à 6 opérations de maintien de la paix, principalement la MINUSMA, avec plus de 1200 hommes.

    En octobre 2016, le Togo a accueilli le Sommet extraordinaire de l’Union Africaine sur la sécurité maritime et le développement en Afrique. Cette session s’est inscrite dans le droit fil du processus de Yaoundé, afin de mettre en place une stratégie africaine de protection des mers et des océans, pour garantir paix, sécurité et stabilité, et de faire de l’espace maritime africain le levier principal d’un développement économique pérenne (« économie bleue »). Ce sommet a donné lieu à la signature de la Charte de Lomé par 31 Etats. En 2017, le Togo devait accueillir le premier Sommet Israël-Afrique et la Conférence ministérielle annuelle de la Francophonie, respectivement annulé et transféré en raison des violences qui ont endeuillés le pays en août et septembre.

    Le Togo est membre depuis 1997 de l’Organisation de la coopération islamique et a rejoint, en décembre 2015, la Coalition islamique antiterroriste emmenée par l’Arabie Saoudite. Il a par ailleurs demandé à adhérer au Commonwealth.

    Les Togolais vivant à l’étranger sont estimés à deux millions, dont 30% en Europe et en Amérique du Nord, et leurs transferts de fonds représentent environ 10% du PIB. 

     

     

     

    Relations avec l’Union européenne

    Les relations entre l’Union européenne et le Togo reposent sur l’accord de Cotonou de juin 2000, qui prévoit notamment un dialogue politique régulier.

    Le document conjoint de programmation associant l’Union européenne, la France et l’Allemagne pour la période de 2014 à 2020 appuie la stratégie de croissance accélérée et de promotion de l’emploi du gouvernement togolais selon cinq axes : le soutien aux secteurs à fort potentiel de croissance ; le renforcement des infrastructures économiques ; le développement du capital humain, de la protection sociale et de l’emploi ; le renforcement de la gouvernance ; la promotion d’un développement participatif, équilibré et durable.

    Une aide au développement de 216 millions d’euros de l’Union européenne est prévue pour la période de 2014-2020, notamment dans les secteurs de l’énergie, de l’eau et de l’assainissement, de la consolidation de l’État, de la sécurité et au profit de la société civile.

     

      

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    ⚜️ 

    1Depuis plusieurs mois, près de 150 000 personnes se mobilisent en France et en Belgique pour faire face à l'urgence climatique. La pétition en ligne d'associations écologiques pour un recours contre l'État réunit déjà 2,1 millions de signatures. 

     

    2 Près de 844 millions de personnes dans le monde sont encore privées de tout service élémentaire d'eau potable, selon un rapport 2019 des Nations unies. 

     

    3Conclusion d'une étude parue dans Nature, les glaciers ont perdu 9 600 milliards de tonnes de glace depuis un demi-siècle !!

     

    4Réunis en conseil à Bruxelles en juin 2019, les chefs d'État et de gouvernement ne sont pas parvenus à s'accorder sur un objectif de neutralité carbone pour 2050, ni à relever leurs efforts de réduction de gaz à effet de serre d'ici à 2030. En cause : une opposition de la Pologne, soutenue par la Hongrie, la République tchèque et l'Estonie. 

     

    5Le Parlement européen met fin, de manière définitive, aux exceptions qui permettaient - en particulier à une partie de la flotte de pêche néerlandaise - de pratiquer la pêche à impulsion électrique. Cette pêche ne sera totalement interdite qu'à compté du 1er juillet 2021. 

     

    6Selon une étude publiée dans l'European Heart Journal, les particules fines seraient à l'origine de 9 millions de morts prématurées par an à l'échelle de la planète. 

     

    7Au nom d'une coalition de dix-neuf associations, ONG et syndicats, le secrétaire général de la CFDT, Laurent BERGER, et Nicolas HULOT ont présenté, en mars 2019, un "pacte social et écologique" de 66 propositions visant à concilier transition environnementale et équité. 

     

    81 million d'espèces animales et végétales risque fortement de disparaître à brève échéance de la surface de la Terre ou du fond des océans, selon la plate-forme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques. 

     

    9Les terres et les mers australes françaises sont classées au Patrimoine mondial par l'Unesco. Le site retenu inclut l'archipel Crozet, les îles Kerguelen, Saint-Paul et Amsterdam et s'étend sur près de 673 000 km2, principalement marins. 

     

    10Un arrêté publié au Journal officiel relève le pourcentage de loups pouvant être tués en 2019 en France de 10-12% à 17-19%, soit un plafond de 90, voire de 100 bêtes lâchement assassinées. 

     

    11Le mois de juillet 2019 a été le plus chaud jamais mesuré en France et dans le monde, selon les données du service européen Copernicus sur le changement climatique. 

     

    12La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, à laquelle adhèrent 182 pays, a voté, en août 2019, la régulation du commerce de la girafe et du requin mako, et renforce la protection des animaux, comme des espèces de concombres de mer, de raies ou de loutres. 

     

    13La Terre vit sa période la plus chaude depuis 2 000 ans, selon une étude publiée par Nature. Seul le continent antarctique est encore épargné par ce réchauffement. La situation est cauchemardesque !! 

     

    14Aux Bahamas, l'ouragan Dorian, qui a sévit en septembre 2019, a provoqué la mort de 52 personnes et la disparition de dizaines d'autres. 

     

    15L'ONG européenne Transport & Environment a démontré que les camions roulant au GNL rejettent davantage de gaz toxiques (jusqu'à cinq fois plus d'oxyde d'azote) que les diesels. 

     

    16Depuis quelques mois, des millions de jeunes du monde entier manifestent dans le sillage de Greta THUNBERG pour demander à la classe politique de prendre des mesures pour lutter contre le changement climatique. 

     

    17La montée des eaux pourrait atteindre 2,4 mètres à la fin du siècle, selon une étude parue dans les Comptes rendus de l'Académie américaines des sciences !! 

     

    18La marée noire (pétrole), qui a déjà souillé plus de 2 000 km et plus de 200 plages du littoral brésilien depuis fin août 2019, a récemment atteint l'État de Rio de Janeiro. 

     

    19Dans un arrêt, la Cour de justice de l'Union européenne (UE) a condamné, en octobre 2019, la France pour son incapacité à protéger ses citoyens contre la pollution de l'air. 

     

    20 En octobre 2019, le Chili, alors secoué par une crise sociale, a renoncé à accueillir la COP25 qui devait se tenir du 2 au 13 décembre 2019 à Santiago. L'Espagne a donc pris le relais. 

     

     

     

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